Transport – itinerairecm https://itinerairecm.com Tout sur l'actualité d'ici et d'ailleurs Wed, 04 Sep 2024 20:15:35 +0000 en-US hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.7.1 https://itinerairecm.com/wp-content/uploads/2024/07/logo-150x150.png Transport – itinerairecm https://itinerairecm.com 32 32 Jean Paul Ngoumou, Pdt du SATPC et Sg de l’APPEC: « Le PAD a failli en sous estimant notre capacité et notre engagement d’une part, l’appareil judiciaire de l’autre. » https://itinerairecm.com/jean-paul-ngoumou-pdt-du-satpc-et-sg-de-lappec-le-pad-a-failli-en-sous-estimant-notre-capacite-et-notre-engagement-dune-part-lappareil-judiciaire-de-l/ Tue, 03 Sep 2024 16:49:22 +0000 https://itinerairecm.com/?p=134 Jean Paul Ngoumou, Président national du Syndicat Autonome des Travailleurs Portuaires du Cameroun (SATPC) et Secrétaire général de l’Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC), a bien voulu nous en dire plus sur les ressorts du procès qui a opposé son syndicat au PAD et qui vient de connaître une fin plutôt victorieuse et surprenante. 

Pour mémoire, dans le cadre de la convention de concession du terminal à conteneurs de Douala du 26 juin 2004, 6% du capital de la société à créer (DIT) avaient été spécialement dédiés au personnel du Port Autonome de Douala.

Dès cet instant, le PAD va se comporter en actionnaire qu’il ne pouvait être et surtout entraver toute participation du personnel au conseil d’administration de DIT. Le personnel va fortement se mobiliser derrière les syndicats et revendiquer son droit, ce qui conduira entre autres à la grève d’octobre 2011. 

Malgré les impressionnants moyens du PAD, vous y êtes quand même parvenu, vous avez eu gain de cause : comment vous vous y êtes pris ?

L’image à retenir, David contre Goliath. D’un côté un mastodonte finançant ses conseils sans compter, de l’autre un regroupement d’individus qui peinent à boucler les mois mais misant sur sa détermination, son audace et l’encadrement avisé de Me KITIO, son conseil envers qui sont dirigées affection et reconnaissance.

Près de vingt ans, c’est beaucoup ! Les ressources, toutes les ressources dont vous avez eu besoin jusqu’à cette conclusion heureuse, d’où les tenez-vous ? Allez, dévoilez-nous votre secret ?

Nous avions à notre disposition, les cotisations mensuelles de nos membres bien qu’en nette diminution depuis déjà plusieurs années. Nous avons également bénéficié de la disponibilité de certains de nos membres, du personnel en général et l’accompagnement de la mutuelle Coopad. Mais aussi la maîtrise de l’enjeu et surtout la foi, celle qui vous permet de renverser des montagnes, qui galvanise et vous pousse toujours vers l’avant parce que vous n’êtes qu’à la quête de justice, du bien être des autres sans compromissions.

Dans cette procédure, est-il possible de considérer que le Pad a pêché quelque part ou pour être précis, que ses conseils ont manqué de pertinence ouvrant ainsi la voie au succès du syndicat ?

Comment vous-même et vos membres vivez cette sacrée victoire ?

Pour notre part, rien de particulier. L’issue de cette procédure était connue d’avance, les faits ne prêtant à aucune équivoque. Ce n’est pas une caricature de dire que le personnel est à l’image de ce qui se passe dans notre pays. On préfère tricher que se battre pour les causes justes, on préfère de l’argent volé à de l’argent propre. Nous avons été combattus, abandonné, vilipendé par la plupart des bénéficiaires qui malgré cette grande victoire demeurent dans l’ombre, incapables de reconnaitre le mérite que nous avons eu en engageant cette bataille.

Désormais, vous entamez un nouveau combat, probablement plus difficile encore, celui du recouvrement des sommes dues. Y songez-vous déjà ?

Vous arrive-t-il d’imaginer le PAD faire profil bas, jouer au beau perdant et payer ?  

Au regard des faits sus évoqués, de la multiplication de procédures inopportunes, des quolibets jetés çà et là à notre endroit, nous ne pensons pas que le PAD veuille faire profil bas, simple question d’humilité. Peut-être aussi qu’il ne se porterait pas aussi bien qu’on le laisse voir et croire, sinon pourquoi se battre à ne pas restituer ce qui ne vous appartient pas ?

Sur un tout autre plan, vous êtes le Secrétaire général de l’Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC) ; à ce titre, auriez-vous une lecture purement politique de cette affaire ?

Il est temps de porter haut ceux qui suscitent l’espoir, qui donnent du rêve, du sourire, qui se battent pour de meilleures conditions de vie, pour l’épanouissement des citoyens. Avec cette sentence arbitrale, le minimum dont bénéficiera chaque membre du personnel est d’environ FCFA 3 millions.

Nous avons fait le choix d’une nation conquérante, qui doit retrouver ses heures de gloire et aller au-delà, toujours plus loin, toujours plus forte grâce à ses hommes et femmes. C’est d’ailleurs le sens de l’engagement de notre parti politique Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC), dont l’action est fondée sur le triptyque :

–        Affirmation de nos valeurs

–        Renforcement du rôle de l’Etat

–        Définition d’un modèle économique et social adapté.

Y a-t-il une leçon à tirer de cette affaire, et particulièrement de cette victoire d’un syndicat sur le mastodonte qu’est le PAD ?

Seuls les vainqueurs écrivent l’histoire.  Et le véritable vainqueur c’est toujours le peuple, représenté ici par le personnel du PAD. C’est aussi la démonstration que quand on croit, on peut ; et quand on peut, on arrive à ses fins. C’est la marche de l’histoire.

A la lumière de cette affaire SAPTC/PAD, vous apparaissez comme un homme d’une redoutable pugnacité, capable d’aller chercher les victoires les plus inattendues. Et quid du politique, alors ?

Nous l’avons évoqué brièvement. Est-ce que NGOUMOU est prêt à se jeter dans la bataille ? oui !

Si en tant que syndicat indépendant, abandonné de tous, combattu, nous avons triomphé du PAD, avec tout son argent, toute sa puissance, tous ses soutiens, imaginons ce que, avec votre soutien, le soutien du peuple, nous réaliserons de plus grand, de plus beau, de plus juste, d’extraordinaire pour les générations passées, présentes et futures !

Alors, rejoignez-nous, rejoignez l’APPEC !

Si on lançait à la cantonade : 2025 est déjà là, faites gaffe, Ngoumou arrive ! Qu’en diriez-vous ?

 Life doesn’t wait ! le sublime est dans le petit !

Entretien réalisé par Ben Paguy

]]>
Affaire SATPC-PAD : Toute une histoire… https://itinerairecm.com/affaire-satpc-pad-toute-une-histoire/ Tue, 03 Sep 2024 16:02:33 +0000 https://itinerairecm.com/?p=129 Au commencement était une concession questionnable tant elle aura fait l’objet de poursuites judiciaires aussi bien des membres de la commission d’attribution du marché que de l’adjudicataire, plainte perdue dans la paperasse/broussaille du TPI de Douala comme le courageux juge qui avait voulu entendre Vincent Bolloré dans cette affaire.  Puis, la Douala terminal conteneur (DIT), une OPA mafieuse sur les richesses du Cameroun amenée par deux (2) brigands de classe exceptionnelle, à savoir : Vincent Bollore, à travers le consortium Bollore/AP Moller- Maersk, d’un côté et de l’autre, Alphonse Siyam Siewe, DG du PAD à l’époque des faits.

Ce duo de gredins et leurs complices dont la liste peut être longue comme un jour sans pain ici et ailleurs,  va ainsi faire démarrer Dit, sans que le consortium Bolloré/APMT, censé venu investir, ne débourse le moindre sou : ni mise en place des cautions et cautionnements, ni libération de parts, s’arrogeant par surcroît 91,5% du capital social au lieu des 70% prévus par la Convention de concession ; en constituant l’entreprise avec un capital déclaré de 300 millions FCFA en lieu et place des 3 milliards attendus, et issus d’un prêt garanti par … DIT, qui n’existait pas encore ; et, cerise sur le gâteau, en démarrant ses activités avec les 240 millions de FCFA des parts libérés du personnel du PAD dont il s’était déjà, par ailleurs, approprié les actions !

Et pendant les quinze (15) années que va durer la concession, Dit, cette entreprise de droit camerounais, va tenir tous ses CA à Paris; va ramasser plus de 300 milliards, sans rien investir ou presque; sans reverser la quote-part officielle des 50% des pénalités de stationnement; sans payer une partie de son personnel payé plutôt par le PAD; multipliant les taxes de façon illégale; sans verser ni payer quoi que ce soit à qui que ce soit; sans consentir la moindre baisse des coûts de passage pourtant inscrites dans la Convention. Occasionnant l’engorgement permanent du Port de Douala et faisant reculer systématiquement l’Etat face à ses obligations.

A l’instar du courageux juge qui défia Bolloré et reçu une affectation disciplinaire oublieuse dans un coin de brousse de l’extrême nord du pays; à l’image du Magazine Itinéraire dont l’actuel site internet (itinérairecm.com) est une des articulations, qui fut le seul journal à l’époque parmi la pléiade des journaux existant à dénoncer ces travers malgré les menaces et les tentatives de corruption,  le Syndicat Autonome des Travailleurs Portuaires du Cameroun (SATPC), un des syndicats des employés du PAD et son président, Jean-Paul Ngoumou, vont décider de résister. D’abord, en refusant d’être volé comme le fut le personnel de Dit, où les actions du personnel seront converties de force en primes de désintéressement ; ensuite, en contre-attaquant par des dénonciations sans cesse, la réclamation sans discontinuer de son dû, en tout cas l’argent du personnel dont il est le représentant. Et enfin, en allant courageusement en justice, avec ce procès contre le PAD et la victoire enregistrée.

Des batailles rudes, dangereuses et éprouvantes, des batailles longues dont l’issue victorieuse a pris du temps à se dessiner. Et pourtant…

Le départ de Dit et de Bolloré du Port autonome de Douala en décembre 2019, avait annoncé le délitement de cette mafia portuaire, la victoire du SATPC sur le PAD en 2024 en a sonné le glas. Comme pour lancer cette mise en garde aux mafias qui sont nées entre temps : chaque mauvaise chose a une fin.

Itinéraire, le bourreau des mafias au port de Douala depuis trente ans, arrive !

                                                                                              Ben Paguy

]]>
Terminal polyvalent Port de Kribi : KPMO, le groupement camerounais s’installe https://itinerairecm.com/terminal-polyvalent-port-de-kribi-kpmo-le-groupement-camerounais-sinstalle/ Wed, 31 Jul 2024 11:33:33 +0000 https://itinerairecm.com/?p=103 Cette signature fait suite à la défaillance constatée de Necotrans, première entreprise adjudicataire de ce contrat.

Le consortium d’entreprises camerounaises KPMO (Kribi Polyvalent Multiple Operators) a signé le  9 juillet dernier, un contrat de sous-traitance pour l’exploitation partielle du terminal polyvalent du port de Kribi. Ce contrat, d’une durée de deux ans, intervient après le retrait de Necotrans déclaré défaillant en janvier 2018-qui avait précédemment obtenu ce contrat en août 2015, en partenariat justement avec KPMO. Le contrat de Necotrans/KPMO prévoyait une concession du terminal sur 20 ans, des investissements de près de 17 milliards FCFA, ainsi que des redevances à verser à l’Etat camerounais. La présente reprise, même provisoire, du terminal polyvalent par le consortium camerounais montre à suffisance que la défaillance de Necotrans n’est pas celle de KPMO.  Et la gestion de cette affaire par les autorités camerounaises comme cela se voit sous d’autres cieux, aurait pu simplement permettre à des entreprises camerounaises compétentes et absolument liquides de reprendre directement le flambeau à des conditions plus souples, nationalisme oblige. Ce n’est peut-être que partie remise.

Selon le directeur général du Port de Kribi Patrice Melom, le contrat signé avec KPMO porte sur une régie indirecte, contrairement à ce qui avait été cédé précédemment. « L’exploitation en régie signifie, pour schématiser, que c’est le port lui-même qui prend en main le terminal pendant cette période transitoire et il peut le faire dans une sorte de contrat de sous-traitance avec une seule structure», a-t-il expliqué.  Dans tous les cas, il s’agit d’un contrat conforme à la prescription du chef de l’Etat qui stipule qu’en cas de défaillance d’un opérateur qui détient la concession sur un terminal, l’autorité portuaire devrait prendre en charge l’exploitation pendant une période transitoire.

Au groupement KPMO de montrer qu’il peut s’acquitter honorablement de cette tache comme n’importe laquelle des mastodontes européennes qui étaient bien aux abonnés absents quand il s’agissait du package construction et gestion du Port de Kribi(Pak). La construction achevée par les impôts des Camerounais…et voilà le beau monde !

Sen A. Lana

]]>
Transport : Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe La marche en avant ! https://itinerairecm.com/transport-jean-ernest-massena-ngalle-bibehe-la-marche-en-avant/ Wed, 31 Jul 2024 11:30:56 +0000 https://itinerairecm.com/?p=100 Il était personnellement sur le terrain de l’accident de la route impliquant l’agence de voyage Garantie Express, lequel a fait un mort et plusieurs blessés dont certains graves. Pour témoigner du réconfort, toucher du doigt les causes de l’accident, ensuite seulement a-t-il promis «des sanctions sévères» au terme de l’enquête qu’il a prescrite. Tel est Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Toujours prêt à donner de sa personne lorsque les circonstances en valent la peine.

A moins de quatre mois à la tête du ministère des Transports, il a déjà été confronté à tant d’interpellations qu’aucun de ses prédécesseurs avant lui n’a connues. Mais surtout, il a pris chacune à bras le corps, se situant chaque fois à la mesure des enjeux. Avec sérénité. Même pas un mois après sa prise de fonction, le Mintransport devait d’ores et déjà faire face à la menace d’une double grève : les transporteurs urbains qui voulaient faire taxi mort à cause du décès de l’un des leurs suite à la bastonnade d’un gendarme ; les promoteurs des autoécoles qui contestaient l’institution d’une taxe pour l’inscription en ligne à l’examen du permis de conduire. Il va réussir à calmer le jeu sur les deux tableaux, avec un art consommé de la négociation qu’on lui prête volontiers depuis celles qu’il a conduites avec finesse au début de la crise anglophone.

Poigne de fer dans un gant de velours, il n’a pas hésité, deux mois plus tard, à suspendre six agences de transport interurbain après plusieurs mise en demeure. Toujours le mois dernier, il a initié des Journées Portes ouvertes sur la sécurité routière sur deux jours, concomitamment avec une campagne de sensibilisation des usagers de la route sur le terrain par des équipes du ministère des Transports.  Les réunions et les visites de travail à travers la plupart des régions ne se comptent plus.

Et les audiences dans le sens des intérêts du Cameroun se multiplient. Pour ne parler que des plus récentes, les canadiens et l’aéronautique, puis les indonésiens et le transport ferroviaire ont pu apprécier la sollicitude du ministre. A vrai dire, le ministère des Transports, sous la houlette de son patron Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe déborde d’activités. Vivement que ce surcroît d’activité, notamment à travers la multiplication des sanctions envers les transporteurs récalcitrants à améliorer leur outil de travail et à encadrer leurs conducteurs, aide à inverser la courbe galopante des accidents et des décès sur nos routes. Good luck … moins Jonathan ! 

Sen A. Lana

]]>
Transport des marchandises : Assainir les corridors pour rester compétitif https://itinerairecm.com/transport-des-marchandises-assainir-les-corridors-pour-rester-competitif/ Tue, 31 Jul 2018 11:22:00 +0000 https://itinerairecm.com/?p=97 Plus de 600.000 tonnes de marchandises perdues en transit sur la côte et les corridors nationaux depuis 2014, équivalent à 20 milles conteneurs de 40 pieds. Soit une perte sèche de 200 milliards pour l’économie camerounaise, qui sont allés directement dans des poches privés.  Des chiffres incroyables annoncés par Cyrus Ngo’o, directeur général du Port autonome de Douala (PAD), à l’ouverture du séminaire atelier sur l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations du 2ème forum tripartite Tchad-RCA-Cameroun le 11 juillet dernier à Douala.

Des chiffres qui traduisent l’ampleur des tracasseries exercées sur les transporteurs, que dénonce Cyrus Ngo’o,  et  qui font le lit de la concurrence inter-portuaire sévère qui se déploie de plus en plus sur la côte atlantique ouest africaine. D’où l’intérêt de l’atelier de Douala qui visait à «mesurer l’état de mise en œuvre» des recommandations adoptées à Ndjamena en décembre dernier ainsi que celles issues de la rencontre bipartite Cameroun-RCA de février 2018 à Bangui (RCA). Pendant trois jours donc, les participants du Cameroun et de la RCA (le Tchad étant absent) ont passé en revue ces recommandations et réfléchit à la manière de les améliorer. Ainsi, des défaillances ont pu être constatées : la convention en matière de transport de surface non encore signée, le temps d’attente pour la pose des GPS, le nombre de balises limitées, la multiplication des postes de contrôles non définis, le fonctionnement aléatoire des numéros verts destinés à dénoncer tracasseries et mauvaises pratiques le long des corridors…

Toutefois, au vu de l’implémentation des différentes recommandations, les participants ont reconnu des avancées. Ce qui a alimenté la réflexion sur les améliorations nécessaires. Une réflexion qui a débouché sur une stratégie de réadaptation de l’offre de service afin de rendre les ports et corridors camerounais plus attractifs, plus compétitifs.

 Survivre à la concurrence Au demeurant, le ministre des transports, Jean Ernest Ngalle Bibehe, à l’ouverture des travaux, a appelé les acteurs  à définir une stratégie d’adaptation de l’offre de service à la clientèle et à la création d’une plateforme de suivi en faveur des parts de marché camerounais. Tout cela mis en œuvre a, au terme des travaux, autorisé Cyrus Ngo’o, Dg du PAD à solliciter le concours de  tous : « faisons en sorte que les chargeurs et leurs cargaisons transitent sans obstacles à travers le Cameroun, afin que le 3ème forum tripartite, prévu en 2019 à Bangui, soit à mesure de constater le retour en force, sur leurs corridors et ports camerounais, des Tchadiens, Centrafricains, Camerounais et d’autres chargeurs de la sous-région», va-t-il souhaiter en substance. C’est devenu un impératif de survie.

Nson A. Kinté

]]>