itinerairecm https://itinerairecm.com Tout sur l'actualité d'ici et d'ailleurs Wed, 04 Sep 2024 20:15:35 +0000 en-US hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.1 https://itinerairecm.com/wp-content/uploads/2024/07/logo-150x150.png itinerairecm https://itinerairecm.com 32 32 Jean Paul Ngoumou, Pdt du SATPC et Sg de l’APPEC: « Le PAD a failli en sous estimant notre capacité et notre engagement d’une part, l’appareil judiciaire de l’autre. » https://itinerairecm.com/jean-paul-ngoumou-pdt-du-satpc-et-sg-de-lappec-le-pad-a-failli-en-sous-estimant-notre-capacite-et-notre-engagement-dune-part-lappareil-judiciaire-de-l/ https://itinerairecm.com/jean-paul-ngoumou-pdt-du-satpc-et-sg-de-lappec-le-pad-a-failli-en-sous-estimant-notre-capacite-et-notre-engagement-dune-part-lappareil-judiciaire-de-l/#respond Tue, 03 Sep 2024 16:49:22 +0000 https://itinerairecm.com/?p=134 Jean Paul Ngoumou, Président national du Syndicat Autonome des Travailleurs Portuaires du Cameroun (SATPC) et Secrétaire général de l’Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC), a bien voulu nous en dire plus sur les ressorts du procès qui a opposé son syndicat au PAD et qui vient de connaître une fin plutôt victorieuse et surprenante. 

Pour mémoire, dans le cadre de la convention de concession du terminal à conteneurs de Douala du 26 juin 2004, 6% du capital de la société à créer (DIT) avaient été spécialement dédiés au personnel du Port Autonome de Douala.

Dès cet instant, le PAD va se comporter en actionnaire qu’il ne pouvait être et surtout entraver toute participation du personnel au conseil d’administration de DIT. Le personnel va fortement se mobiliser derrière les syndicats et revendiquer son droit, ce qui conduira entre autres à la grève d’octobre 2011. 

Malgré les impressionnants moyens du PAD, vous y êtes quand même parvenu, vous avez eu gain de cause : comment vous vous y êtes pris ?

L’image à retenir, David contre Goliath. D’un côté un mastodonte finançant ses conseils sans compter, de l’autre un regroupement d’individus qui peinent à boucler les mois mais misant sur sa détermination, son audace et l’encadrement avisé de Me KITIO, son conseil envers qui sont dirigées affection et reconnaissance.

Près de vingt ans, c’est beaucoup ! Les ressources, toutes les ressources dont vous avez eu besoin jusqu’à cette conclusion heureuse, d’où les tenez-vous ? Allez, dévoilez-nous votre secret ?

Nous avions à notre disposition, les cotisations mensuelles de nos membres bien qu’en nette diminution depuis déjà plusieurs années. Nous avons également bénéficié de la disponibilité de certains de nos membres, du personnel en général et l’accompagnement de la mutuelle Coopad. Mais aussi la maîtrise de l’enjeu et surtout la foi, celle qui vous permet de renverser des montagnes, qui galvanise et vous pousse toujours vers l’avant parce que vous n’êtes qu’à la quête de justice, du bien être des autres sans compromissions.

Dans cette procédure, est-il possible de considérer que le Pad a pêché quelque part ou pour être précis, que ses conseils ont manqué de pertinence ouvrant ainsi la voie au succès du syndicat ?

Comment vous-même et vos membres vivez cette sacrée victoire ?

Pour notre part, rien de particulier. L’issue de cette procédure était connue d’avance, les faits ne prêtant à aucune équivoque. Ce n’est pas une caricature de dire que le personnel est à l’image de ce qui se passe dans notre pays. On préfère tricher que se battre pour les causes justes, on préfère de l’argent volé à de l’argent propre. Nous avons été combattus, abandonné, vilipendé par la plupart des bénéficiaires qui malgré cette grande victoire demeurent dans l’ombre, incapables de reconnaitre le mérite que nous avons eu en engageant cette bataille.

Désormais, vous entamez un nouveau combat, probablement plus difficile encore, celui du recouvrement des sommes dues. Y songez-vous déjà ?

Vous arrive-t-il d’imaginer le PAD faire profil bas, jouer au beau perdant et payer ?  

Au regard des faits sus évoqués, de la multiplication de procédures inopportunes, des quolibets jetés çà et là à notre endroit, nous ne pensons pas que le PAD veuille faire profil bas, simple question d’humilité. Peut-être aussi qu’il ne se porterait pas aussi bien qu’on le laisse voir et croire, sinon pourquoi se battre à ne pas restituer ce qui ne vous appartient pas ?

Sur un tout autre plan, vous êtes le Secrétaire général de l’Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC) ; à ce titre, auriez-vous une lecture purement politique de cette affaire ?

Il est temps de porter haut ceux qui suscitent l’espoir, qui donnent du rêve, du sourire, qui se battent pour de meilleures conditions de vie, pour l’épanouissement des citoyens. Avec cette sentence arbitrale, le minimum dont bénéficiera chaque membre du personnel est d’environ FCFA 3 millions.

Nous avons fait le choix d’une nation conquérante, qui doit retrouver ses heures de gloire et aller au-delà, toujours plus loin, toujours plus forte grâce à ses hommes et femmes. C’est d’ailleurs le sens de l’engagement de notre parti politique Alliance Plus pour l’Emergence du Cameroun (APPEC), dont l’action est fondée sur le triptyque :

–        Affirmation de nos valeurs

–        Renforcement du rôle de l’Etat

–        Définition d’un modèle économique et social adapté.

Y a-t-il une leçon à tirer de cette affaire, et particulièrement de cette victoire d’un syndicat sur le mastodonte qu’est le PAD ?

Seuls les vainqueurs écrivent l’histoire.  Et le véritable vainqueur c’est toujours le peuple, représenté ici par le personnel du PAD. C’est aussi la démonstration que quand on croit, on peut ; et quand on peut, on arrive à ses fins. C’est la marche de l’histoire.

A la lumière de cette affaire SAPTC/PAD, vous apparaissez comme un homme d’une redoutable pugnacité, capable d’aller chercher les victoires les plus inattendues. Et quid du politique, alors ?

Nous l’avons évoqué brièvement. Est-ce que NGOUMOU est prêt à se jeter dans la bataille ? oui !

Si en tant que syndicat indépendant, abandonné de tous, combattu, nous avons triomphé du PAD, avec tout son argent, toute sa puissance, tous ses soutiens, imaginons ce que, avec votre soutien, le soutien du peuple, nous réaliserons de plus grand, de plus beau, de plus juste, d’extraordinaire pour les générations passées, présentes et futures !

Alors, rejoignez-nous, rejoignez l’APPEC !

Si on lançait à la cantonade : 2025 est déjà là, faites gaffe, Ngoumou arrive ! Qu’en diriez-vous ?

 Life doesn’t wait ! le sublime est dans le petit !

Entretien réalisé par Ben Paguy

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Affaire SATPC-PAD : Toute une histoire… https://itinerairecm.com/affaire-satpc-pad-toute-une-histoire/ https://itinerairecm.com/affaire-satpc-pad-toute-une-histoire/#respond Tue, 03 Sep 2024 16:02:33 +0000 https://itinerairecm.com/?p=129 Au commencement était une concession questionnable tant elle aura fait l’objet de poursuites judiciaires aussi bien des membres de la commission d’attribution du marché que de l’adjudicataire, plainte perdue dans la paperasse/broussaille du TPI de Douala comme le courageux juge qui avait voulu entendre Vincent Bolloré dans cette affaire.  Puis, la Douala terminal conteneur (DIT), une OPA mafieuse sur les richesses du Cameroun amenée par deux (2) brigands de classe exceptionnelle, à savoir : Vincent Bollore, à travers le consortium Bollore/AP Moller- Maersk, d’un côté et de l’autre, Alphonse Siyam Siewe, DG du PAD à l’époque des faits.

Ce duo de gredins et leurs complices dont la liste peut être longue comme un jour sans pain ici et ailleurs,  va ainsi faire démarrer Dit, sans que le consortium Bolloré/APMT, censé venu investir, ne débourse le moindre sou : ni mise en place des cautions et cautionnements, ni libération de parts, s’arrogeant par surcroît 91,5% du capital social au lieu des 70% prévus par la Convention de concession ; en constituant l’entreprise avec un capital déclaré de 300 millions FCFA en lieu et place des 3 milliards attendus, et issus d’un prêt garanti par … DIT, qui n’existait pas encore ; et, cerise sur le gâteau, en démarrant ses activités avec les 240 millions de FCFA des parts libérés du personnel du PAD dont il s’était déjà, par ailleurs, approprié les actions !

Et pendant les quinze (15) années que va durer la concession, Dit, cette entreprise de droit camerounais, va tenir tous ses CA à Paris; va ramasser plus de 300 milliards, sans rien investir ou presque; sans reverser la quote-part officielle des 50% des pénalités de stationnement; sans payer une partie de son personnel payé plutôt par le PAD; multipliant les taxes de façon illégale; sans verser ni payer quoi que ce soit à qui que ce soit; sans consentir la moindre baisse des coûts de passage pourtant inscrites dans la Convention. Occasionnant l’engorgement permanent du Port de Douala et faisant reculer systématiquement l’Etat face à ses obligations.

A l’instar du courageux juge qui défia Bolloré et reçu une affectation disciplinaire oublieuse dans un coin de brousse de l’extrême nord du pays; à l’image du Magazine Itinéraire dont l’actuel site internet (itinérairecm.com) est une des articulations, qui fut le seul journal à l’époque parmi la pléiade des journaux existant à dénoncer ces travers malgré les menaces et les tentatives de corruption,  le Syndicat Autonome des Travailleurs Portuaires du Cameroun (SATPC), un des syndicats des employés du PAD et son président, Jean-Paul Ngoumou, vont décider de résister. D’abord, en refusant d’être volé comme le fut le personnel de Dit, où les actions du personnel seront converties de force en primes de désintéressement ; ensuite, en contre-attaquant par des dénonciations sans cesse, la réclamation sans discontinuer de son dû, en tout cas l’argent du personnel dont il est le représentant. Et enfin, en allant courageusement en justice, avec ce procès contre le PAD et la victoire enregistrée.

Des batailles rudes, dangereuses et éprouvantes, des batailles longues dont l’issue victorieuse a pris du temps à se dessiner. Et pourtant…

Le départ de Dit et de Bolloré du Port autonome de Douala en décembre 2019, avait annoncé le délitement de cette mafia portuaire, la victoire du SATPC sur le PAD en 2024 en a sonné le glas. Comme pour lancer cette mise en garde aux mafias qui sont nées entre temps : chaque mauvaise chose a une fin.

Itinéraire, le bourreau des mafias au port de Douala depuis trente ans, arrive !

                                                                                              Ben Paguy

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Entretien : « Il n y a pas d’intérêt de réussir quand autour de nous, nous n’avons pas formé des gens qui puissent prendre la relève » Gabriel Manimbem, ADG de l’APM https://itinerairecm.com/entretien-il-n-y-a-pas-dinteret-de-reussir-quand-autour-de-nous-nous-navons-pas-forme-des-gens-qui-puissent-prendre-la-releve-gabriel-manimbem-adg-de/ Tue, 06 Aug 2024 09:37:26 +0000 https://itinerairecm.com/?p=123

Lauréat du « Grand Prix de l’Excellence Panafricain de l’Excellence Management » qui lui a été décerné par le Groupe Internationale Afrique Révélations, représenté pour la circonstance par le directeur de publication du magazine Afrique Révélations, Gaël Mylord Tchinda, Gabriel Manimben, a accordé un échange ce vendredi 03 août aux Hommes de média au cours duquel il a livré quelques secrets de la performance enregistrée par APM, est revenu sur les valeurs qu’il prône et n’a pas manqué d’adresser un mot à la jeunesse africaine.

L’entreprise APM a été sacrée « Meilleur Acconier » aux PAD Awards, pouvez-vous partager avec nous les secrets de votre performance ?
APM a toujours eu l’Awards du meilleur acconier. Depuis la première édition jusqu’à maintenant, nous conservons ce titre et nous multiplions sans les efforts afin de pouvoir le maintenir. Pour revenir à la sagesse africaine, je pense que si notre entreprise est maintenue jusqu’à ce jour, c’est parce que nous avons dépassé la pensée tribale, nous sommes allés plus loin pour penser performance, compétence. Nous ne prenons pas comme critères pour appartenir à cette entreprise la tribu. Vous pouvez donc voir que notre entreprise a un personnel composé des personnes issues de toutes les régions du Cameroun. Il en est de même pour notre agence au Tchad dont la ressource humaine est uniquement composée de Tchadiens d’origines sociales et ethniques diverses. Nous conseillons aux autres de ne pas prendre la tribu comme critère de recrutement. Je suis au port depuis 1990, j’ai travaillé avec des entreprises, j’ai eu à analyser les forces et les faiblesses, les menaces et les opportunités de ces entreprises et j’en ai fait la synthèse afin qu’en créant notre entreprise, nous puissions éviter tous ces pièges. Et c’est ainsi que même dans notre actionnariat, nous avons pu fédérer toutes les tribus du Cameroun et la spécificité c’est que 90% de notre actionnariat travaille à APM. Les autres 10% sont retraités. C’est ça notre force. Dès que nous avons une compétence, une étoile, on la prend et lui donne des actions pour qu’il travaille. C’est pour cela qu’il n’y a pas trop de mouvement de personnel chez nous. Et nous anticipons souvent aussi sur les besoins car nous considérons que la matière première d’une entreprise ce sont les Hommes.

Pour diriger une aussi grande structure comme l’APM, il faut se fonder sur certaines valeurs boussoles d’une bonne politique managériale, pouvez-vous nous dire quelles en sont les vôtres ?
Je commencerai par citer l’intégrité car ce que nous promettons, nous le réalisons. Grâce à cela, nous avons pu gagner et maintenir la confiance de tous nos partenaires. Je citerai par la suite la crainte de Dieu, le tout puissant qui a fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Née d’une famille très pauvre, sans l’aide de notre Dieu, le Seigneur, nous ne serions pas là où nous sommes et c’est pour cela qu’à notre niveau nous ne ménageons aucun effort pour aider toute personne qui nous sollicite. Je crois fermement qu’il n y a pas d’intérêt de réussir quand autour de nous, nous n’avons pas formé des gens qui puissent prendre la relève. Nous ne sommes pas égoïste, nous partageons, non seulement, les biens mais surtout les connaissances, l’expérience.

De par vos œuvres, votre sucess story, vous êtes sans ignorer que vous êtes plus qu’un modèle dans le monde de l’entreprenariat et aujourd’hui cette jeunesse-là qui se lance dans ce domaine, espère bien s’inspirer de vous. Quel conseil pouvez-vous lui donner ?
Le conseil que je pourrai donner aux
jeunes entrepreneurs d’Afrique, c’est d’abord de croire en eux-mêmes, de croire en l’Afrique et de laisser le sentiment d’infériorité en croyant que le noir ne vaut pas grande chose. Quand on dépasse cette considération ou handicap qui bloque les noirs, je crois que nous pourrons aller très loin parce que le noir a tous ce que les autres ont, et même bien plus car si nous étions encore mieux encadrés comme les autres que nous apprécions, nous serions plus avancés. Donc, chers jeunes sœurs et frères, croyez en vous ! Croyez en l’Afrique ! Ne partez pas là où vous croyez que l’herbe est fraîche ! Restons est bâtissons l’Afrique !
Je crois que si nous nous mettons réellement au travail, ce sont ces gens chez qui nous allons aujourd’hui au mépris de nos vies qui viendront chez nous pour s’inspirer de ce que nous faisons. Et nous pourrons nous valoriser en tant que « berceau de l’humanité ».

Votre mot de fin
Je profite donc pour remercier les médias panafricains pour le travail qu’ils font pour décomplexer les Africains. Continuer le travail que vous faites. Je crois que lorsque nous serons complètement décomplexés, ce sentiment d’infériorité qui habite certains Africains s’estompera. Quand je vois l’Afrique émergente, je pense que nous n’en n’avons plus pour longtemps. Et nous autres qui sommes aujourd’hui entre la très vieille génération et la nouvelle, nous devons accompagner les jeunes pour leur permettre de trouver leur voie. Tous ceux qui viendront vers nous, seront reçus malgré nos agendas bien chargés.

Propos recueillis par la Rédaction

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Nigeria : Bientôt une nouvelle compagnie aérienne https://itinerairecm.com/nigeria-bientot-une-nouvelle-compagnie-aerienne/ Wed, 31 Jul 2024 11:59:54 +0000 https://itinerairecm.com/?p=119 D’ici la fin de l’année, Nigeria Air sera la nouvelle compagnie aérienne nationale, a annoncé le ministre nigérian de l’aviation, Hadi Sirika, au Salon international de l’aéronautique de Farnborough. «Le côté administratif de la chose est réglé, nous sommes maintenant en train de nous procurer des appareils», a-t-il ajouté. Le pays est sans compagnie aérienne nationale depuis la fermeture de Nigeria Airways en 2003, alors criblée de dettes. Nigeria Air sera un partenariat public-privé mais sera cependant dirigé entièrement par le secteur privé. Le gouvernement ne possédera pas plus de 5% du groupe. La compagnie opérera au niveau intérieur, régional et mondial, et le gouvernement est actuellement à la recherche d’un partenaire stratégique qui puisse y investir, la développer et la diriger. Quelque 81 liaisons ont été choisies, parmi 1 500 initialement considérées. Le gouvernement prévoit une croissance du trafic aérien nigérian de 5% par an jusqu’en 2036, l’équivalent de plus de 15 millions de passagers.

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Citigroup : Cameroun Un Camerounais Directeur Général https://itinerairecm.com/citigroup-cameroun-un-camerounais-directeur-general/ Wed, 31 Jul 2024 11:56:34 +0000 https://itinerairecm.com/?p=116 Le camerounais Gordon Acha a été nommé à la faveur d’un Conseil d’administration de ladite banque.  Le nouveau Dg Cameroun a plus de 23 ans d’expérience dans la banque d’affaires aux États-Unis, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Gabon et en Afrique du Sud. Il a rejoint Citi Cameroun pour la première fois à sa création en 1998, où il a occupé plusieurs postes avant de rejoindre la Banque Atlantique en Côte d’Ivoire au poste de directeur de l’exploitation, en charge des activités de banque d’affaires en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Gordon Acha réintègre Citi en 2010 au poste de DG de Citi Côte d’Ivoire, avant de prendre la direction de Citi Gabon. Occupant ensuite le poste de directeur de la division des Pays de non-présence et du groupe des correspondants bancaires pour Citi Afrique, puis de directeur mondial de l’équipe d’assurance qualité des activités au sein de Citi ICG Utility Group en Amérique du Nord.

Gordon Acha, qui est titulaire d’une licence en sciences (Bachelor of Science) de l’Université du Massachusetts et d’un MBA de l’Université de Suffolk à Boston, aux États-Unis, a également travaillé dans des sociétés de services financiers à Boston aux États-Unis, notamment chez New England Financial et Investors Bank & Trust.

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Sonara : Une recapitalisation à 128 milliards. https://itinerairecm.com/sonara-une-recapitalisation-a-128-milliards/ Wed, 31 Jul 2024 11:52:06 +0000 https://itinerairecm.com/?p=113 Approuvée par le CA,  la recapitalisation de la Société s’est faite par suite de reconversion partielle de la dette fiscale de la Sonara à hauteur de 128 milliards FCfa en actions au profit de l’Etat du Cameroun. Jusque-là, le capital de la seule raffinerie du pays aux mains de l’Etat (80,29% des parts contre 19,71% des parts pour Total et Elf Aquitaine) était de 32,54 milliards FCfa. Cette recapitalisation intervient dans un contexte où la Sonara est dans sa deuxième phase d’extension et a besoin d’un montant global de 397 milliards pour y parvenir.

Ayant jusque-là bénéficié d’un crédit relais de la Bgfi Cameroun d’un montant de 143, 5 milliards FCFA, l’Etat est à la recherche d’un partenaire financier pour le bouclage financier. La Sonara envisage d’augmenter sa capacité de production annuelle de 2,1 millions à 3,5 millions de tonnes de pétrole.

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Telcar Cocoa S.a Kate Kanyi-Tometi Fotso, Une dame de cœur en or brun https://itinerairecm.com/telcar-cocoa-s-a-kate-kanyi-tometi-fotso-une-dame-de-coeur-en-or-brun/ Wed, 31 Jul 2024 11:38:12 +0000 https://itinerairecm.com/?p=109 C’est par le magazine Forbes Afrique, qui la classe au 20ème rang des plus grandes fortunes du continent, que le monde va découvrir cette femme de tête plutôt discrète. Contrairement à d’autres fortunes ici et ailleurs, Kate Tometi est une Self-Made Women- elle n’a hérité ni de son mari, ni de personne-qui a créé son entreprise de négoce il y a plus de 30 ans. Telcar Cocoa Ltd qui, grâce à son partenariat intelligent avec Cargill, domine aujourd’hui de la tête et des épaules l’exportation du cacao, contrôlant plus de 30% du marché. Un challenge exceptionnel pour cette chef d’entreprise dans un Cameroun où les entreprises privées comptant plus de 10 ans d’existence et au top sont rares. Par son intelligence managériale elle, a misé tôt sur la jeunesse et l’emploi des femmes prenant de l’avance sur son temps et les débats actuels sur les inégalités homme-femme au travail.  Malgré son statut, le PDG de Telcar Cocoa est resté proche du petit peuple dont elle s’efforce d’améliorer le quotidien par des aides multiformes : Bourses scolaires, ravitaillement en eau et appui aux soins de santé, projet genre. Pareil dans la production cacaoyère où on ne compte plus ses soutiens aux producteurs de cacao, à travers Telcar et Cargill, au point d’atteindre 2,2 milliards d’aides en 2017. Et, en dépit des problèmes actuels dans certains bassins de production qui impactent négativement la filière, on ne doute pas que cette année encore les cacaoculteurs recevront «leurs» primes. Kate Kany-Tometi est aussi actionnaire d’Ecobank Cameroun et membre du C.A du Port autonome de Kribi (PAK).

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TradexLub : Votre moteur ne s’est jamais senti aussi bien https://itinerairecm.com/tradexlub-votre-moteur-ne-sest-jamais-senti-aussi-bien/ Wed, 31 Jul 2024 11:36:10 +0000 https://itinerairecm.com/?p=106 En 2010, TRADEX met sur le marché une gamme de lubrifiants à base d’huiles synthétiques et minérales, qui présentent comme avantage majeur, une adaptation avérée aux conditions climatiques sévères. Ceci en fait des lubrifiants bons pour l’Afrique subsaharienne.

TradexLub, résistent aux conditions sévères De TradexLubrifiants,

 Ils deviennent TradexLub en 2016 dans un double souci général de modernisation et d’harmonisation de son identité visuelle. TradexLub qui possède toutes les spécifications techniques de la première identité offre en outre l’avantage d’être plus moderne, plus en accord avec son temps. Une démarche qui se traduira aussi par une nouvelle forme du logo.  TRADEX est un marketer complet qui propose une gamme variée de lubrifiants répondant aux besoins des véhicules légers, des véhicules industriels, de la marine marchande, des engins du secteur BTP, des engins de l’agro-industrie, agréés par les principaux constructeurs de moteurs au monde.

TradexLub, un délice pour le moteur !

La dernière campagne de TRADEX sur TradexLub montrant sur une plage, une voiture au capot soulevé, sirote à l’ombre d’un parasol, un lubrifiant à l’aide d’une paille en plastique, rappelle que le lubrifiant TRADEX procure à son utilisateur une grande tranquillité et l’assurance d’un moteur performant et en bon état. Comme pour traduire le slogan « TradexLub, un délice pour le moteur ! ». Cette campagne visait également à faire découvrir au consommateur la différence qu’il y a entre un lubrifiant ordinaire et un lubrifiant de qualité. Fondée en 1999, TRADEX est une société spécialisée dans la commercialisation des produits pétroliers. Implantée dans 4 pays de la sousrégion Afrique Centrale (Cameroun, Centrafrique, Tchad, GuinéeEquatoriale), la société est un acteur majeur de l’approvisionnement des pays de la sous-région en produits pétroliers. Elle opère un réseau de stations-service en croissance, riche actuellement de 85 points de vente. Dans ses stations-service, TRADEX a créé depuis 2006, plus de 2000 emplois.

Sen A. Lana

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Terminal polyvalent Port de Kribi : KPMO, le groupement camerounais s’installe https://itinerairecm.com/terminal-polyvalent-port-de-kribi-kpmo-le-groupement-camerounais-sinstalle/ Wed, 31 Jul 2024 11:33:33 +0000 https://itinerairecm.com/?p=103 Cette signature fait suite à la défaillance constatée de Necotrans, première entreprise adjudicataire de ce contrat.

Le consortium d’entreprises camerounaises KPMO (Kribi Polyvalent Multiple Operators) a signé le  9 juillet dernier, un contrat de sous-traitance pour l’exploitation partielle du terminal polyvalent du port de Kribi. Ce contrat, d’une durée de deux ans, intervient après le retrait de Necotrans déclaré défaillant en janvier 2018-qui avait précédemment obtenu ce contrat en août 2015, en partenariat justement avec KPMO. Le contrat de Necotrans/KPMO prévoyait une concession du terminal sur 20 ans, des investissements de près de 17 milliards FCFA, ainsi que des redevances à verser à l’Etat camerounais. La présente reprise, même provisoire, du terminal polyvalent par le consortium camerounais montre à suffisance que la défaillance de Necotrans n’est pas celle de KPMO.  Et la gestion de cette affaire par les autorités camerounaises comme cela se voit sous d’autres cieux, aurait pu simplement permettre à des entreprises camerounaises compétentes et absolument liquides de reprendre directement le flambeau à des conditions plus souples, nationalisme oblige. Ce n’est peut-être que partie remise.

Selon le directeur général du Port de Kribi Patrice Melom, le contrat signé avec KPMO porte sur une régie indirecte, contrairement à ce qui avait été cédé précédemment. « L’exploitation en régie signifie, pour schématiser, que c’est le port lui-même qui prend en main le terminal pendant cette période transitoire et il peut le faire dans une sorte de contrat de sous-traitance avec une seule structure», a-t-il expliqué.  Dans tous les cas, il s’agit d’un contrat conforme à la prescription du chef de l’Etat qui stipule qu’en cas de défaillance d’un opérateur qui détient la concession sur un terminal, l’autorité portuaire devrait prendre en charge l’exploitation pendant une période transitoire.

Au groupement KPMO de montrer qu’il peut s’acquitter honorablement de cette tache comme n’importe laquelle des mastodontes européennes qui étaient bien aux abonnés absents quand il s’agissait du package construction et gestion du Port de Kribi(Pak). La construction achevée par les impôts des Camerounais…et voilà le beau monde !

Sen A. Lana

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Transport : Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe La marche en avant ! https://itinerairecm.com/transport-jean-ernest-massena-ngalle-bibehe-la-marche-en-avant/ Wed, 31 Jul 2024 11:30:56 +0000 https://itinerairecm.com/?p=100 Il était personnellement sur le terrain de l’accident de la route impliquant l’agence de voyage Garantie Express, lequel a fait un mort et plusieurs blessés dont certains graves. Pour témoigner du réconfort, toucher du doigt les causes de l’accident, ensuite seulement a-t-il promis «des sanctions sévères» au terme de l’enquête qu’il a prescrite. Tel est Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe. Toujours prêt à donner de sa personne lorsque les circonstances en valent la peine.

A moins de quatre mois à la tête du ministère des Transports, il a déjà été confronté à tant d’interpellations qu’aucun de ses prédécesseurs avant lui n’a connues. Mais surtout, il a pris chacune à bras le corps, se situant chaque fois à la mesure des enjeux. Avec sérénité. Même pas un mois après sa prise de fonction, le Mintransport devait d’ores et déjà faire face à la menace d’une double grève : les transporteurs urbains qui voulaient faire taxi mort à cause du décès de l’un des leurs suite à la bastonnade d’un gendarme ; les promoteurs des autoécoles qui contestaient l’institution d’une taxe pour l’inscription en ligne à l’examen du permis de conduire. Il va réussir à calmer le jeu sur les deux tableaux, avec un art consommé de la négociation qu’on lui prête volontiers depuis celles qu’il a conduites avec finesse au début de la crise anglophone.

Poigne de fer dans un gant de velours, il n’a pas hésité, deux mois plus tard, à suspendre six agences de transport interurbain après plusieurs mise en demeure. Toujours le mois dernier, il a initié des Journées Portes ouvertes sur la sécurité routière sur deux jours, concomitamment avec une campagne de sensibilisation des usagers de la route sur le terrain par des équipes du ministère des Transports.  Les réunions et les visites de travail à travers la plupart des régions ne se comptent plus.

Et les audiences dans le sens des intérêts du Cameroun se multiplient. Pour ne parler que des plus récentes, les canadiens et l’aéronautique, puis les indonésiens et le transport ferroviaire ont pu apprécier la sollicitude du ministre. A vrai dire, le ministère des Transports, sous la houlette de son patron Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe déborde d’activités. Vivement que ce surcroît d’activité, notamment à travers la multiplication des sanctions envers les transporteurs récalcitrants à améliorer leur outil de travail et à encadrer leurs conducteurs, aide à inverser la courbe galopante des accidents et des décès sur nos routes. Good luck … moins Jonathan ! 

Sen A. Lana

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